Etats généraux vaudois pour les droits des migrant-e-s Ils se sont réunis par deux fois : en novembre 2007 et en février 2008. L’idée était de réunir le plus d’organisations actives dans le domaine de la défense des droits des personnes migrantes, et ce, dans le canton de Vaud. Par ailleurs, cette idée avait été reprise de deux expériences au niveau suisse, en 2005 et 2007.Nous avions pour but que ces collectifs puissent mettre en commun leurs expériences et construire une réflexion commune.
Travailler ensemble semblait d’autant plus évident que la frontière créée administrativement entre asile et migration devenait de plus en plus ténue et absurde.
En effet, le même racisme d’Etat (pour lequel la Suisse a été épinglée par la Cour Européenne de Strasbourg) provoque la même stigmatisation de populations étrangères qui vivent la violence et le racisme au quotidien et l’impossibilité de vivre une existence digne.
Face à un agenda politique qui se base de plus en plus sur des attaques faites aux personnes les plus vulnérables (étrangerEs, chômeurs-euses, salariéEs, handicapéEs), il nous a paru important de bâtir des actions communes, tant au niveau des prises de position politiques, qu’au niveau du suivi des personnes menacées.
Cette nécessité s’est imposée avec urgence au début de cette année 2008, avec l’entrée en vigueur des nouvelles lois sur les étrangers-ères, sur le travail au noir et sur l’asile. Les conditions de séjour des personnes migrantes, qu’elles soient à l’aide d’urgence ou qu’elles travaillent sans permis de séjour, sont devenues de plus en plus difficiles.
Dès lors, il a été décidé le 23 février, que les états généraux se réuniraient deux fois par an, sous la bannière de la campagne initiée en Suisse Allemande : Bleiberecht für Alle, droit de rester pour Tou-te-s.
Lors de ces états généraux de février, nous avons créé ou remodelé deux moments de coordinations :
le groupe action : qui anime un moment de café, repas et préparation d’actions, tous les lundis. Y participent beaucoup de Migrant-e-s, mais aussi des militantEs de différents groupes.
Le carrefour Asile-Migration qui se veut un moment de rencontre avec les députéEs au Grand Conseil, un mardi par mois entre midi et deux heures. Moments animés par SOS Asile et ouverts à tous les collectifs.
Par ailleurs, un site internet est en préparation, afin de faire mieux apparaître les liens entre les différents groupes et associations de défense des Migrant-e-s.
Par ces actions, nous aimerions rendre plus visibles et plus solides nos actions, afin que les personnes migrantes aient la possibilité de rester vivre parmi nous, sans discriminations, et que toutes bénéficient du « droit d’avoir des droits », ce qui est de plus en plus remis en cause en Suisse et en Europe.
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